Bien manger dans mon quartier

Bien manger dans mon quartier

Fruit d’un projet de recherche collaboratif entre le RAEM et la Chaire de recherche sur la transition écologique de l’Université de Québec à Montréal (UQAM), la Recherche Bien manger dans mon quartier a débuté en 2018.

Ce travail de recherche vise à investiguer le problème de l’accès alimentaire dans l’Est, les initiatives en place, et comment structurer les solutions proposées pour concrètement répondre aux besoins de la population. La recherche s’intéresse également aux perspectives des différentes parties prenantes du RAEM, notamment les ménages à faible revenu, les organisations membres et les partenaires de soutien. La cumulation de cette recherche est vulgarisée et publiée sous forme de fiches synthèses.

En 2021, le projet aboutit avec la publication de deux fiches et l’analyse des résultats de la recherche que vous pouvez retrouver ci-dessous.

Fiche 1: « Donner accès à l’alimentation dans l’Est de Montréal: Discours, rôles et ressources des organisations impliquées. »

Cette partie de la recherche analyse les perspectives des organisations membres et les partenaires de soutien sur le problème de l’accès alimentaire dans l’Est, et leur opinion sur la structuration du RAEM en réponse à ces enjeux.

Conclusions:

  • Problématique spatio-temporelle de l’accès à l’alimentation dans l’Est de l’île de Montréal.
  • Importance de reconnaître la diversité de la situation alimentaire dans les 10 secteurs, du travail de mutualisation et de collaboration.
  • La recherche met en lumière la diversité d’approches et de visions des membres et des partenaires du RAEM.
Bien manger dans mon quartier

Fiche 2: « Les pratiques d’approvisionnement des ménages à faible revenu. »

L’objectif était de comprendre comment les ménages à faible revenu de l’Est de Montréal s’organisent pour se nourrir adéquatement, et ce qui influence leurs pratiques d’approvisionnement alimentaire.

Conclusions:

  • Trois principaux facteurs impactent les pratiques d’approvisionnement des ménages à faible revenu, c’est-à-dire : le budget restreint et le coût des aliments, la mobilité et l’environnement alimentaire, et les aspects personnels et sociaux.
  • L’utilisation des initiatives alternatives au commerce de détail dépend de certains facteurs qui peuvent agir en tant que leviers ou freins pour les ménages à faible revenu. Cependant, l’absence de connaissances sur ceux-ci est un frein important à leur utilisation pour les ménages à faible revenu.
  • Les initiatives devraient tenir compte de l’importance de favoriser une liberté de choix pour des aliments de qualité, à prix abordable, qui sont culturellement acceptables, et de favoriser des activités qui, à la fois, permettent cette accessibilité à l’alimentation et la création de liens sociaux.

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